Natif d’Argentan, le peintre Fernand Léger a vécu à Paris mais n’a jamais oublié ses origines normandes. Il venait se ressourcer dans une ferme du Pays d’Auge que lui avait léguée sa mère. Le propriétaire des lieux veut en faire un musée.
Cette mosaïque accueille le visiteur à la ferme du peintre Fernand Léger à Lisores, dans le Pays d’Auge
La ferme de Fernand Léger a ouvert ses portes le temps d’une journée. L’occasion de bénir la chapelle.
La chapelle de la ferme de Fernand Léger a été créée par l’artiste en hommage à sa mère très pieuse. Il en a fait les vitraux avant que la propriété ne soit à l’abandon. Le propriétaire des lieux, Jean du Chatenet a fait réhabiliter les vitraux dont les derniers viennent d’être installés cette semaine.
Dédiée à Sainte-Thérèse
Tout était donc réuni pour bénir cette chapelle, érigée en l’honneur de Sainte-Thérèse de Lisieux, car la première femme de Fernand Léger, Jeanne, était très pieuse et dévouée à la sainte normande. Elle a d’ailleurs transmis une photo de Sainte-Thérèse à l’artiste, qu’il garda sur lui pendant toute la Première Guerre mondiale.
« Même si Fernand Léger était loin d’être croyant, son œuvre traduit une quête de spiritualité, et son amitié avec le père Couturier en atteste » , déclare Mgr Boulanger, avant de procéder à la bénédiction.